La demeure de Philippe Saint-Denis et Carmen Rodrigue, une ancienne auberge du 19ème siècle, est une des rares résidences à avoir survécu à l'incendie de Frost Village (Shefford) en 1860.
Philippe Saint-Denis (au centre) et Carmen Rodrigue (à droite), qui habitent leur terre depuis plus de vingt ans, supervisent la majorité des tâches de la corvée de bois.
La famille s'attaque au plus gros défi de la journée, soit le tronc d'un érable, qui soit être déplacé pour pouvoir être scié sans endommager la scie.
Olivier Saint-Denis, le petit-fils de Philippe et Carmen, scie l'érable mort dans la forêt qui domine une grande partie de la terre de ses grands-parents.
Le grand érable est scié en plusieurs grandes rondelles, qui seront par la suite tranchées en plus petits morceaux.
Les rondelles de bois sont fendues à l'aide d'une fendeuse à bois, qui nécessite plusieurs personnes pour être opérée adéquatement.
Les billots de bois sont emmagasinés dans des chariots et des brouettes, qui seront ensuite transportés à la main ou avec un quatre-roues près de la maison.
Ceux qui n'opèrent pas la fendeuse à bois se passent les billots de bois à la chaîne afin de construire des cordes de bois un peu partout dans la cour arrière.
Plusieurs sentiers traversent les 64 âcres du terrain des Saint-Denis. De cette superficie, la moitié est recouverte de forêt.
Une partie de la terre sert de pâturage aux nombreuses vaches du fermier voisin.
La corvée de bois signifie également le traditionnel ménage d'automne.
À l'aide de rateaux, le tapis d'automne qui recouvre la cour avant est transformé en de petites collines orangées.
Toutes les feuilles sont ensuite râtelées sur de grandes bâches étendues au sol.
Ensuite, la bâche pleine est transportée jusqu'à l'orée du boisé.
Une fois sur place, le contenu de la bâche est propulsé dans les airs, et couche après couche, un nouveau tapis d'automne se forme là où il ne dérangera personne.
À la fin de la journée, le terrain est parsemé de plusieurs cordes de bois de tailles différentes.
